Sarah Clotuche
Sculptrice, céramiste et dessinatrice, née en 1983 en Belgique. Vit et travaille au Poët-Laval, dans la Drôme.
Plusieurs détours ont précédé l’orientation de Sarah Clotuche vers la céramique : une formation en Illustration, en Pédagogie, puis en Art-Thérapie à Bruxelles. Avant de se tourner vers la terre, plusieurs années de recherches, nourries de nombreux voyages à l’étranger mais aussi d'une année de formation à la Maison de la Céramique de Dieulefit, lui ont ouvert de nouveaux champs de connaissance et d’inspiration, une grande sensibilité et une curiosité insatiable.
Sensible et ouverte aux autres cultures et à leurs pratiques, des voyages et résidences de création ont rapproché Sarah Clotuche des cultures animistes. Ces expériences l'amènent à s’intéresser à l’anthropologie, à notre rapport au monde visible et invisible, humain et non humain. Le sujet du métissage et des origines est au cœur de sa réflexion artistique, questionnant la relation entre nos parts d’humanité et d’animalité. Aujourd'hui son travail prend plusieurs formes: la sculpture céramique, le dessin et des collaborations transversales avec d’autres artistes. Ses œuvres sont présentées en France et à l’étranger lors d’expositions personnelles et collectives.
L'œuvre de Sarah Clotuche intrigue, autant par son étrangeté que par sa douceur. Inspirée par une pensée animiste, ses sculptures sont en lien avec le rituel et la magie, célébrant, sans hiérarchie de genre, notre appartenance intrinsèque à la fragile toile du Vivant.
Ses céramiques nous invitent à apprivoiser l’étrange en nous, à cohabiter avec nos fauves, à reconnaître les liens d’interdépendance qui nous unissent aux autres formes du Vivant.
Dans un monde de plus en plus abîmé et fragilisé par l'activité humaine, la créatrice croit en une société plus empathique, à une humanité plus généreuse et tendre.
Ses céramiques nous invitent à apprivoiser l’étrange en nous, à cohabiter avec nos fauves, à reconnaître les liens d’interdépendance qui nous unissent aux autres formes du Vivant.
Dans un monde de plus en plus abîmé et fragilisé par l'activité humaine, la créatrice croit en une société plus empathique, à une humanité plus généreuse et tendre.