Sophie Bayeux
Céramiste, née en 1967 à Caen. Vit et travaille à Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes).
Sophie Bayeux a d’abord obtenu son bac professionnel Couture/Création en 1984 à Cherbourg, suivi d’un diplôme d'Art Plastique à l'école des Beaux-Arts de Cherbourg et de Toulon. Elle exerce ensuite le métier de décoratrice d'intérieur professionnelle à Nice puis à La Gaude jusqu'en 1996. Très vite, cependant, la créativité lui manque. Elle suit alors des cours de céramique chez Roland Gioan à Cagnes-sur-Mer, où elle apprend à maîtriser le Raku, technique délicate qui se présente à elle comme une révélation.
Les premières créations de Sophie Bayeux représentent des femmes monumentales, d’inspiration africaine, mais les dimensions du four s'avèrent limitées pour ce projet. C’est là qu’elle a l’idée de cuire des petites pièces qu'elle raccommode ensemble avec du fil de fer. Faisant un clin d’œil à sa formation de couturière, elle renouvelle cette technique et fait perdurer son style de sculptures planes et « cousues » main, qu’elle vient émailler avec des oxydes et lustres de cuivre, pour les rendre encore plus vivantes.
Les premières créations de Sophie Bayeux représentent des femmes monumentales, d’inspiration africaine, mais les dimensions du four s'avèrent limitées pour ce projet. C’est là qu’elle a l’idée de cuire des petites pièces qu'elle raccommode ensemble avec du fil de fer. Faisant un clin d’œil à sa formation de couturière, elle renouvelle cette technique et fait perdurer son style de sculptures planes et « cousues » main, qu’elle vient émailler avec des oxydes et lustres de cuivre, pour les rendre encore plus vivantes.
Artiste traversée par les grands thèmes géopolitiques de notre époque, Sophie Bayeux interpelle par des œuvres engagées telles que «J’ai faim», «Cœur de guerre / Israël-Palestine», ou «OGM». Découper, recoudre et colorer : elle voit dans la céramique une arme de reconstruction face aux déchirements de la planète.
Aux frontières de l’abstraction, ses œuvres récentes inspirées de motifs végétaux ou corporels sont conçues comme des véritables « bijoux de mur ».
Aux frontières de l’abstraction, ses œuvres récentes inspirées de motifs végétaux ou corporels sont conçues comme des véritables « bijoux de mur ».