à fleur de peau
DU 10 MAI AU 24 JUIN 2023
Avec cette nouvelle exposition, la galerie Collection vous invite à explorer la sensibilité et la sensualité qui transparaissent dans le travail de la matière et ses multiples nuances.
Céramique, métal, mosaïque, coquilles d’œuf ou plumes… Laissez-vous happer par des créations aux effets de texture ou de formes appelant au toucher.
Les sculptures en céramique de Jean François Bourlard semblent recouvertes d’une peau craquelée, boursouflée, et sont à la fois brutes et délicates.
Les titres des muraux de Nathalie Chaulaic, Or de peau et Fleur de Peau sont eux-mêmes évocateurs d’une autre peau, celle que l’on souhaite revêtir et celles de coquilles qui grâce au dégradé de leurs formes donnent l’illusion d’une surface mouvante.
Les délicates plaque-tableaux de Nathalie Audibert sont revêtues d’un émail blanc. La matière y trouve un espace libre où elle se soulève, ondule, est changeante et diffuse ou réfléchie selon les angles de vue la lumière enveloppante et vibrante.
À travers sa série Dessein, composée d’appliques murales aux formes de seins, la sculpteur céramiste Jordane Somville invite au débat, à la question de l'intime et de la censure.
La série Paï, quant à elle, est née de sa rencontre avec Mathieu Farhi. Dans leurs créations à quatre mains, la paille devient objet de culte et de parure, ossature pour revêtir des corps. Drapée, la paille forme la colonne de l’œuvre alors que la porcelaine invite au contact, au toucher.
La série Paï, quant à elle, est née de sa rencontre avec Mathieu Farhi. Dans leurs créations à quatre mains, la paille devient objet de culte et de parure, ossature pour revêtir des corps. Drapée, la paille forme la colonne de l’œuvre alors que la porcelaine invite au contact, au toucher.
La plume d’oiseau est le medium de prédilection de Marion Hawecker. Elle en explore toutes les possibilités, évoquant la nature par des effets de mimétisme et d’analogie. Ses pièces sont à la fois sensuelles et soyeuses, suscitant une irrésistible envie d’effleurement.
Olivier Melilli pense ses bijoux comme des sculptures corporelles. Ces parures en métal jouent avec le corps selon des principes d’enroulement qui en soulignent les formes avec sensualité.
Marie-Hélène Vallade Huet modèle des personnages, de grands bustes inspirés des œuvres du passé. Les « peaux d’argile » finalisent sa pièce laissant apparent le grain de la terre. La trace des outils, les craquelures, participent à insuffler à la surface de ces œuvres vie et vibration.
Véronique Darcon Cazes apporte de la rondeur dans ses œuvres à la forme ovale, qui rappellent les galets et le minéral omniprésent dans son travail.